- Emmanuelle COSSE, présidente de l’Union sociale pour l’habitat - Bruno COUSIN, professeur de sociologie à Sciences Po, CEE, Ecole Urbaine

Eloi LAURENT, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), enseignant à Sciences Po, Ecole Urbaine

À l’horizon 2100, un réchauffement de +4 °C risque de bouleverser les conditions d’habitabilité et de redéfinir les besoins en logements. Dans quelle mesure les crises climatiques viennent-elles renforcer la vulnérabilité du parc de logements, privé comme social, et la vulnérabilité des ménages ? Avec quelle géographie et quelle temporalité ? Comment les risques environnementaux chroniques (hausse du niveau marin, érosion littorale, retrait-gonflement des argiles, etc.) et événementiels (inondations, vagues de chaleur, etc.) viennent-ils transformer les besoins en logements dans les territoires, aux côtés des autres évolutions en cours en termes de démographie (vieillissement, diminution de la taille des ménages), de modes de vie (pluri-résidentialité, recompositions familiales, etc.) et d’intensification des mobilités ? Dans ce contexte, comment les politiques locales d’adaptation et d’atténuation du changement climatique viennent-elles requestionner la manière de définir, de programmer et de répondre aux besoins en logements ? Table-ronde avec : - Emma HAZIZA, hydrologue, spécialiste des politiques d'adaptation - Hélène PESKINE, directrice générale adjointe du Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Cerema) - Christophe VANHERSEL, directeur général de Flandre Opale Habitat et vice-président de l'Union régionale pour l’habitat Hauts-de-France en charge de la mission Impact du changement climatique sur le parc social - Anne VIGNOT, maire de Besançon et présidente de Grand Besançon Métropole, vice-présidente de France urbaine

Programmer et répondre aux besoins en logements dans une France à +4 °C suppose d’interroger la manière dont l’action publique et les opérateurs du logement et de l’aménagement se saisissent de cet enjeu. Comment gouverner des politiques publiques face à une pluralité d’incertitudes - notamment climatiques, budgétaires et démographiques - et une nécessaire sobriété foncière, immobilière ou encore énergétique ? Comment la transition écologique nécessite-elle de repenser les objectifs et les instruments de l’action publique en faveur du logement, et la manière même de les concevoir entre l’Etat et les territoires? Comment transformer des modes d’intervention publique parfois averses aux changements ? Dans quelle mesure certaines expérimentations dans l’action publique nationale ou locale, en France ou à l’étranger, pourraient-elles inspirer des politiques du logement et de l’habitat façonnées par la transition écologique ? Table-ronde avec : - Damien BOTTEGHI, directeur de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages, Ministères Ecologie, Territoire, Transports, Ville et Logement - Marco CREMASCHI, professeur d’urbanisme et d’études urbaines à Sciences Po, CEE, Ecole Urbaine - Sorcha EDWARDS, secrétaire générale d’Housing Europe - Emmanuel GRÉGOIRE, député de Paris - Un(e) élu(e)

- Kosta KASTRINIDIS, directeur adjoint de la Banque des Territoires - Tommaso VITALE, doyen de l’Ecole urbaine de Sciences Po et professeur de sociologie à Sciences Po, CEE, Ecole Urbaine